Californie, Arizona et Mexique en Ford Mustang
Ca devait être Dubaï et la Thaïlande, ces voyages achetés pour une bouchée de pain sur partirpascher.com s'avererent être un leurre. Ils me proposerent donc un autre voyage, bien moins interessant je ne sais même plus où. Je leur ai alors demandé de me rappeler un quart d'heure plus tard. Quart d'heure que j'ai mis à profit pour voir la disponibilité de vols, d'hotels et de voiture de location en Californie. Le quart d'heure passé, ils me rappellent, persuadés que, coincé, je ne pourrai que prendre leur voyage bidon au Kazakhstan oriental chez Borat. Mais voila, ce sera Los Angeles ! Arrivés à LAX, je viens prendre ma voiture de location et utilise de suite une de mes tactiques favorites : feuilleter l'air innocent le livre des voitures exotiques. Et çà mord : La préposée (une marocaine, çà facilite les échanges) me propose un surclassement. Mais je sais que s'ils ne me la refile pas à moi, ils resteront avec leur "exotique" sur les bras. Et donc je décline, car trop cher. Quelques palabres plus tard, c'est pour 60$ de plus que j'aurai pour six semaines de plus cette formidable Ford Mustang cabriolet avec qui j'avais en fait sympathisé dés le parking. On quitte le parking avec la Mustang, tandis que je fais en conduisant la danse de la joie. Nous arrivons à la barrière de sortie et là, je vois une splendide Chevrolet Corvette qui rentre de location. J'entame mon demi-tour pour demander ce véhicule là, mais Pam qui trouve que j'en ai deja assez fait comme çà me somme de continuer avec ma Mustang ! Apres une acclimatation à L.A. se sera San Francisco où je me prendrai une amande sur le célèbre Golden Gates car je n'avais pas de cash pour le péage qui n'accepte pas les cartes de crédit.
La déclivité dde San fransico est telle que dans les amorces de descentes, il m'arrivait de racler avec le millieu de la caisse de la Mustang ! Ensuite ce sera le Yosemite... mais une route de plusieurs miles de long à circulation alternée nous fera perdre deux heures : J'ai deja vu des routes en travaux alternées durer moins que çà. Le parc n'en est pas moins splendide ! Le voyage se poursuivra le jour suivant vers la vallée de la Mort (Dead Valley) Moi qui aime les déserts en voila un pas bien grand mais un splendide ! J'aime ce bruit sourd, propre aux désert, ce bourdonnement amplifié par l'altitude négative parfois coupé par une petite rafale de vent. On y restera jusqu'au coucher du soleil. Je l'aurais bien regardé une seconde fois, mais Pam qui ne partage pas mon gout des désert trouve cela déja assez. D'autant que son gout du bling-bling l'attire fortement vers l'étape suivante : Las Vegas ! Las Vegas que nous atteindront la nuit bien tombée, mais dont nous avons déja vu le halo lumineux depuis bien des miles dans le désert. Mais pourtant arriver à Vegas reste une baffe dans la gueule de lumiere et de monde. Ca grouille de partout, çà "bruite" et quitte à me répeter : çà illumine. C'est là que nous feteront l'anniversaire de Pamela. Une victoire à la roulette et au Black-Jack nous font gagner 30$ : il est donc temps de quitter le casino : pour avoir eu mon casino en Afrique, je sais que les chances de gagner sont élevées...car les joueurs rejouent leur gains. Nous nous partons avec notre petit gain, mais ainsi faisons à jamais partie des gens sortis plus riche du casino qu'à leur entrée. Et c'est sous le lever du soleil du Nevada que nous partons vers l'Arizona !
Arizona dont je ne sais encore qu'il va devenir mon état américain préféré !
Outre les montagnes bordant le Colorado un désert splendide, où l'on s'imagine aisément Vil Coyote courir apres Bip-Bip le Road-Runner (vous voyez d'où viens mon pseudo et le titre du site maintenant?)
Tout y est : sable, route, cactus, rochers, soleil... et même une tempete de sable.
Celle ci commença apres la pause de midi chez Burger King, le ciel était gris, mais ensoleillé, gris mais on voyait pourtant les ombres au sol.
On a pris la route et on voyait que le vent chassait de la poussière formant des serpents de sable sur la route qui ondulaient. Puis, tres progressivement, de plus en plus de poussiere et de brouillard, au point qu'on doive refermer la capote.
Vient ensuite l'usage des essuies glaces à sec pour virer le sable du pare brise. c'est quand on a vu les 4X4 arrêtés sur le bord de la route (fallait encore la deviner la route) tout feux allumés, qu'on a compris que la tradition était de s'arrêter, ce que nous avons fait.
Puis aussi soudainement que ce que la tempête était arrivée lentement çà c'est arrêté, le ciel est redevenu bleu et l'on voyait ce nuage de poussière partir derrière nous.
Flagstaff est notre étape suivante, j'aime mettre des petites villes beaucoup moins touristique dans mes itinéraires. et celle ci fut particulièrement bien choisie de par son coté sympathique et authentique. En pleine Route 66, la mère de toute les routes comme l'appellent les américains, nous y avons erré avant de trouver des burgers à l'avocat délicieux.
L'étape suivante fut Phoenix, puis ensuite San Diego.
De San Diego, au matin de mon anniversaire, nous avons pris le métro jusqu'à 50m de la frontiere mexicaine et avons à pieds franchi cette frontiere.
Les USA sont situés environ 6m plus haut que le Mexique à cet endroit et on passe des tourniquets irréversibles de 3m de haut composés de barre métaliques horizontales tout les 10cm de hauteur. bref impossible de passer dans l'autres sens. D'autant que des gardes armés surveille cela.
Nous errerons donc dans a ville à la réputation sulfureuse de Tijuana : la deuxieme plus dangereuse du monde apres Ciudad Juarez, également au Mexique colée à la frontiere américaine.
Nous y verrons des ânes peint en zebres pour les touristes, mais je me ferai un merveilleux gueuleton d'anniversaire composé de scampis et de guacamole (et de biere Corona)
Le retour vers les USA fut bien sur bien plus long : une file de 2H pour y réentrer. Et il parait que c'est une durée chanceuse.
Apres San Diego, retour à Los Angeles. Et comme Pamela m'a bien laisser voir des déserts, je me laisse aller à visiter Hollywood et ses étoiles.
Fans des stars, veuillez passer ce paragraphe en rouge :
Alors les étoiles y en a tellement qu'on n'en trouve aucune d'intéressantes, à 20m de Hollywood boulevard y a plus rien...du tout, les lettres Hollywood font 3m de haut à tout casser, les sosies font peine à voir avec leur cigarette au bec, il n'y a pas de star qui déambulent devant les magasins de souvenirs et quand une voiture arrive avec une star (?) il y a tellement de photographe et badauds qui se jettent dessus ben qu'on ne voit rien finalement.
Bref c'était génial.
Il a ensuite fallu laisser l'ouest américain pour prendre un vol vers Philadelphia, pour une escale qui s'éternisera quelque peu : Au point que les hôtesses nous passeront un film avant même le décollage et qu'on pourra finir celui ci en étant toujours sur le sol pennsylvanien. Autre curiosité aéroportuaire : les pompiers qui nous attendaient à Zaventem et nous ont arrosé, mais le commandant de bord d'une voie tres sereine continuait de nous donner la météo belge.
