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Paris-Dakar

Dernière mise à jour : 24 mars 2021

Traversée du Sahara en Ford Fusion


J-6

Assurance Néerlandaise pour "Sabine" (prénom de la Ford Fusion donné en hommage à Thierry Sabine, instigateur du Rallye Paris-Dakar) et plaques britanniques.

L'assurance couvre la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la France, l'Espagne, Gibraltar et le Maroc.

Par contre un résident belge ne pouvant rouler en Belgique avec des plaques UK on sera en infraction jusqu'à la frontiere (toute proche), sauf si quelqu’un à un Allemand à prêté...

 

Moins de 48h avant le départ, on a filé à Liége pour trouver des short, T-shirt, lunettes de soleil, sandalettes... Couper court les tifs pour les températures prévues dans le Sahara (45° le jour à l'ombre, 15° la nuit...ben à l'ombre). Je voulais aussi imprimer mon Road-Book, mais j'ai oublié la clé USB à la maison !

Ensuite check-up de Sabine : J'ai encore essayé à l’arrêt de détecter le sifflement du Turbo qui ne commence qu à partir de 120Km/h, mais à l'arrêt cela ne le fait pas. En même temps une fois passé Gibraltar on verra rarement le 120 au compteur un peu d'humidité à l’intérieur du pare-brise, mais cela est presque une bonne chose vu les conditions Sahéliennes que je m'attends à rencontrer (j'ai quand même vérifié les essuies-glaces). Je pars quand même avec 20l d'eau (potable) pour l'auto et 5l d'huile (pour l'auto aussi en fait). Un seul pneu de secours : c'est clairement trop peu, mais bon le sable est pas trop coupant...j'ai quand même investi dans un cric hydraulique. Voilà donc Lundi matin, j'irai encore chercher une ampoule de phare et vérifier ma pression de pneu, puis ce sera go vers Strasbourg, premiere étape de notre Paris-Dakar. L'autonomie restante est de 110 miles soit de quoi atteindre le Grand Duché

 

C'est grand le coffre d'une Ford Fusion ! PRESQU' aussi grand que toutes les affaires d'Hélene et ma petite valise taille bagage à main !

Il y a aussi mes bidons d'eau et huile évoqués hier et puis une petite conserve d'ananas, une de fruit et une de poisson par personne multipliés par huit soit le nombre de jours prévus dans le Sahara même.

Cela peut sembler peu, mais en même temps je compte manger chez les indigènes et ne prévoit pas de me perdre : Les conserves (avec ouverture sans ouvre boite) c'est plus au cas où !

Demain je dois encore acheter une boussole (sinon, faudra que je prenne beaucoup plus de conserves), des petites friandises non-chocolatée (j'ai pas la clim) et non-aloolisée pour disons....faciliter les passages aux frontieres et encore quelques medocs... Note : Le voyage se ferra sans boussole ni GPS pour la partie Africaine, juste orientation solaire

 

Premiere (demi)étape vers le Sénégal : Caen 600KM et 6 heures Je sais qu'il était prévu Strasbourg, mais on voulait encore faire des reserves d'eau de pluie (et plus sérieusement voir une amie, même si niveau eau de pluie, la Normandie mérite se réputation). Par contre c'est pas fini pour aujourd'hui puisqu'il reste 300 bornes jusque Nantes où l'on restera jusque jeudi. Pas de soucis avec Sabine, juste le GPS qui n'a pas toujours le meilleur chemin, heureusement têtu comme je le suis, je suis MON chemin et -ô Miracle- on gagne une dizaine de minutes par ci par là...comme quoi, les bonnes vieilles cartes routieres...

 

Promenade à Nantes aujourd'hui dans le vieux centre avec un temps doux et sec. On a assisté à l'arrestation d'un fraudeur dans le tram : 5 contrôleurs assis sur le bonhomme qui se rebellait, puis 4 militaires sont arrivés pour calmer les "supporters" et enfin les flics pour l'embarquer ! Je suis content d'avoir composté mon billet ! Un peu de shopping aussi : mes médocs qui manquaient sont acquis, et ensuite véritable shopping pour les filles (celui où on rentre dans 18 magasins, on essaye tout et on achete rien, mais comme c'est les soldes on continue). En dehors de cela on mange toujours autant et aussi bon depuis hier, à croire qu'on fait un séjour gastronomique !Apres le repas du soir de 20H30 (qui lui même suivait les zakouskis et grignotages), on a eu un genre de délicieuse petite pizza nantaise maison (fromagées au dessus d'une sauce blanche). Tres bon, mais apres les poulets - brochettes - fritte à foison, je savais plus trop où les mettre....

Je viens d'apprendre que le vrai repas du soir arrive !   Et c'est fait specialement pour moi !   Du Thieb boudiene de poisson : Riz gras, légumes, tilapia : je vais finir pas penser qu'on m'engraisse pour me dévorer là bas

 

85-17-33-47-82-31 C'est pas le tirage de l'euromillions de vendredi que je spoile, mais les six départements par les quels je vais passer pour la premiere fois ce vendredi justement ! Bon ils nécessiteront bien sur un passage plus en profondeur un été où l'autre ! Et avec le nouveau découpage des régions de 2016, je les aurai finalement toutes vues. (En même temps la seul région qui n'avait pas encore eu ma visite c'ètait le Limousin, désormais en "Nouvelle Aquitaine") Les pauses se feront à Bordeaux, où on embarquera une passagère de Blablacar, Toulouse, pour un peu se balader (et se débarrasser de la pluie), et enfin Vilamalla en Espagne où j'ai dégoté une pompe d'essence bien moins chère que les environnantes tout en étant tout pres des auto-pistas.

Bon d'ici là là, j'ai des restes d'hier et trois souper à manger !

 

Pas encore en Afrique et déja du show !

Hier c'était Nantes-Barcelone (je parles pas foot mais trajet).

Départ à 8h comme prévu et prise de Marie-France, premiere co-voitureuse, un peu plus bas qui part tenter une nouvelle vie à Barcelone.

Elle nous dit avoir fait le tour du monde et avoir vu pres de vingt pays et me sert même de standardiste pour embarquer la seconde co voitureuse à Bordeaux qui ne connait pas le lieu de rendez vous (pourtant écrit).

Le temps est juste excécrable en Vendée et en Gironde : drache et vent violents.

Arrivé à Bordeaux, la nouvelle co-voitureuse est surprise qu'il n'y est pas de place dans le coffre (pourtant écrit)

Vers Toulouse le ciel se dégage pour arriver dans la ville rose avec du soleil, Carmen (la deuxieme passagere donc) demande où ce situe le point de dépot (pourtant écrit) et en gros j'ai expliqué tout ce qu'elle m'aura dit sur 3 heures de temps, son voyage s''arretant ici)

Je profite de la pause pour checker l'huile et remplacer mon ampoule droite de phare avant l'Espagne, geste anodin qui va tout faire basculer, j'y reviendrai.

Pause à Toulouse donc et comme on est au Quick... ben on y mange.

On a vraiment un bon feeling avec Marie-France, du coup on se livre un peu et elle trouve nos vies atypiques et demande moult information pour la suite....de sa vie.

J'avais en plan B de passer par Andorre, comme Marie-France se rend à Barcelone, je vais utiliser cette option et permettre aux filles de passer par un pays supplementaire.

On quitte Toulouse peu avant 16H vers Pamiers et l'Ariege.

L'entrée par cet endroit des pyrénées est splendide.

Sabine commence à souffrir de l'altitude (le turbo siffle depuis la Belgique) et arrivé à Andorre on se trouve avec 2 metres de neige.

La douane Andorrane est pointilleuse : Chaque auto est controlée à l'entrée pendant 5 minutes, mais voyant nos plaque british on passe direct, sans même donner les passeports.

Petite pause à Andorre, toujours pas interessant si on est pas shopaholic (mais bien pour remplir le reservoir) et direction l'espagne en redescendant les pyrénées sous le soleil couchant...

ET là c'est la tuile : les phares ne marchent pas !

Plus aucun des deux !

J'inverse les ampoules, je tente tout rien y fait !

Il reste 200Km de routes secondaires et d’autoroutes non éclairés. Il fait nuit noire et je ne voit pas à 10m, les feux de positions fonctionnent ainsi que les arrieres.

On avance alors aux feux de detresses, qui me donne une visibilté à 30m environs et ce une seconde sur deux. Moi qui ai du mal avec les contrastes lumineux depuis l'opération, çà va être folklorique.

D'autant que je ne peut être trop lent vu la circulation, et forcément trop rapide.

On arrive à une pompe à carburant sur le coup de 20H, on explique à la caissiere qui nous signale qu'il y a un garage ouvert un peu plus loin, bon bien sur on rate l'entrée (sans éclairage c'est difficile de trouver la moindre aire d'arret d'urgence sans la dépasser), mais on continue et fait demi tour difficilement mais on y arrive pour aller au garage.

Probleme : y a un chien.

Je propose donc de ralier Barcelone en feux de detresses, mais devant le regard perplexe de Hélene et Marie-france, j'affronte la bête et le garagiste : "Esta oun problemas de lumieras : las deus pharas no marcheras", lui dis-je en espagnol.

Il regarde teste mes ampoules bricole un peu à la voiture teste la batterie et cherche les fusibles.

Quand il dit "fusibles" je me rend compte que j'ai du faire un faux contact à Toulouse cet apres midi et je suis sidéré de ne pas y avoir pensé tout seul !

On quitte le garage apres qu'on ai posé pour garder un souvenir et on repart vers Barcelone tout et tous heureux du confort qu'apporte des phares sur les routes non-éclairées.

Vers 21H30 on arrive enfin à Barcelone où on dépose Marie-France carrément chez son hote et on arrive à 22H à Mataro, où on restera le week end.

Enfin, rester est une façon de parler tant Hélene est attendue un peu partout à Barcelone comme le Messi !


Pret à reprendre la route apres un week end de pause à Barcelone. Demain matin tôt ce sera Barcelone-Valence le matin et Valence Granada en apres-midi ou plutot Zagra pour être précis avec notre premiere nuit d'hotel. On va enfin pouvoir digérer car la "Terranga" (hospitalité en wolof) sénégalaise à continuer de faire fureur en Catalogne ! Par exemple aujourd'hui, on était invité pour un gros diner à 11h, mais également à 14h pour lequel on est arrivé à 15H car celui de 11H était à plusieurs service...mais celui de 14/15h aussi, avec entréeS catalaneS et dessertS CatalanS. Là dessus on est parti ...ben manger pardi. sauf que là on a pas pu, on a stoppé avec le jambon catalan, le pain à l'huile d'olive, les olives, les moules les huitres et le fromages. Alors on est rentré à la maison à Mataro...où nous attendait un grand spaghetti...qu'on emportera demain en fait. Sinon, niveau nouvelles de Sabine, la Ford Fusion : deuxieme pétage de fusible des phares, j'ai su inverser celui ci avec celui de la ventilation du moteur...Je pense jongler entre les deux fusibles dans le desert mais la cause reste mysterieuse étant donné que l'on a touché à rien depuis le premier plantage de fusibles. Un "clic"discret en début de freinage est aussi à surveiller. Nous on va bien (à part un léger ballonement bien compréhensible) et un soucis dermatologique à mon visage qui se désseche avant d'affronter le Sahara) on a un tres bon moral et tout excité à l'idée de la traversée de l'Espagne !!!

 

Alors, reprenons depuis lundi avec la traversée de l espagne avec départ de Barcelone à six heures direction Valence où l on a fait une pause d une heure puis ensuite Granada.

Pour la première fois j ai du effectuer des pauses : faut dire que les autopistas ibère c est pas le plus comique.

Apres grenade on c est rendu dans la Sierra Nevada où ce trouvait notre villa : toute jolie avec feux de bois dans un village desert .

Ce cadre romantique tombait bien car lundi etait le dernier jour où helene etait susceptible de m accompagner.

Et bien qu on s y attendait cela reste décevant.

Je finirai donc ce paris Dakar en solitaire pour cause de visa marocain non obtenu.

Aussi mardi j ai posé ma cherie a l aéroport de malaga pour rentre r a mataro.

Mais du coup le voyage prend une nouvelle tournure!

Là où je pensais traverser le Sahara en 8 jours, c est désormais le plus vite possible que je vais essayer de rejoindre Dakar. Aussi mardi, j ai file a Gibraltar ou j ai raté de peu lr bateau de 15h .

Celui de 18h etait un peu à la bourre, c est a 2h du mat que je suis arriver a Casablanca en ayant mis deux heures de moins que prevu par Google. Puis aujourd'hui j'ai fait les deux étapes prevues pour aujourd'hui et demain et demain je ferai celles prevues apres drmain et vendredi.

J ai quand même deja croisé des dromadaires du côté d agadir tandis que la route empire de km en km!

Voila j aurais préféré faire ce paris-dakar en duo et a mon aise., ce sera une course (logique pour un paris Dakar)....mais cela me laissera plus de temps pour les vacances au Sénégal.

 

Aujourd'hui j écris d un pays qui n existe pas : je suis en effet en plein milieu du Sahara occidental où comme prévu j ai effectué deux étapes en un jour.

Si dabord le désert etait rouge, et où j'ai pu trouver de nombreuses figues et chevres vivantes tres vite il est devenu aride et jaune. A Laayoune, la capitale les douaniers m ont imposé Victor un autostoppeur de Barcelone.

Mais on a vite sympathiser et du coup il pense m accompagner jusque Dakar.

Bon voilà sinon je bronze bien depuis trois jours, malheureusement mon teint cuivré ne tient pas à la douche (mais la barbe bien).

La dessus je vais bientôt dormir.

La suite demain en Mauritanie à Nouakchott inchallah.

 

Double etape saharienne aujourd'hui avec quelques ensablements, des paysages à couper le souffle (et sa soufle fort dans le désert) et un soleil qui bien qu il me serve énormément pour mon orientation tape quand même assez dur.

Si la mâtinée a été très calme pour viktor et moi, faites de pistes desertes ou presque car jonchée d épaves et de temps a autre un camion ou un quatre quatre à dépasser où a croiser et cela en musique locale.

On est ainsi arrive vers midi et demi à la frontière de la Mauritanie où en trois heure j ai explosé les meilleurs prix annoncé sur internet par les routards et globe trotters. J ai du papoter longtemps et donner du dafalgan a un douaniers mais j'ai raboté les prix les plus bas d environ 105€ et cela avant de déjà acquérir des cfa pour moins que le prix officiel aupres d un changeur.

Enfin sorti de la, on nous a imposé de prendre un militaire avec nous jusqu'à Nouakchott soit 500km.

Celui ci s appelle gan ou gay ou gouaille on a beau eu tenter de répéter son prénom on y est pas arrivé. Ca m'a rappelé le film Rrrrrrrr avec la séquence ou les cheveux propres rencontre Guy.

Gn ne nous a pas fait éviter les contrôles mais z bouffer un quart de mes dates et une bouteille d eau.

J ai également du faire l interprete entre lui et viktor .

Le soucis c'est que Goy nr sait pas grand chose et stoppe ces phrases au millieu ce qui est pas aiser à traduire.

Finalement on était bien heureux de laisser Gon a Nouakchott après avoir bien tourner en rond grâce à Gaynn qui "savait où il y avait des hotels a 3€ la nuit" mais qu on cherche encore.

Voici donc la journée de vendredi.

Demain peu de kilomètres mais la terrible douane sénégalaise surnommé "le nid de vipères"

 

Nouakchott – Dakar Derniere étape devant me mener au graal ! Apres le check-up quotidien de Sabine (huile ok, pneus ok, eau ok, liquide de refroidissement ok, liquide de frein trop bas mais ok) départ…plein Nord pour sortir de cet enfer de circulation qu’est la capitale Mauritanienne : Lignes blanches, rond points et feux rouges n’intéressent ici strictement personne et n’ont qu’un rôle purement décoratif, le tout dans des coups de klaxons et dans des fumées dégagées, par les Renault 18 et Nevada et Mercedes W123 et 190E. On s’arrête encore pour acheter quelques fruits avant de terminer le Sahara mais l’offre est rachitique ici : oranges, mandarines et bananes point barre. On regrette le Maroc avec ses avocats, kakis, pommes, poires, dattes (çà il m’en reste) mais surtout tomates (pour Viktor car je n’aime pas çà) et poivrons, tous deux tres utiles dans le Sahara pour étancher la soif ! Apres ce court « plein nord » voila le vrai « plein sud » qui commence par le « plein de gasoil ». tres rapidement un attroupement se fait à la station autour de nous : Volant à droite ? Ford ? Notre couleur de peau ? Bref on ignore la raison mais on reprends la route avec en théorie largement de quoi atteindre Diama, la frontiere Sénégalaise. Et j’attaque ! La route est tres mauvaises mais je zig-zag entre les trous et quand il y a pas de routes, je fonce sur le sable glissant, je dépasse vraiment tout ce qui est devant moi (en même temps c’est…désert) et ne m’arrête que pour les controles qui me servent de pause où les controleurs sont de plus en plus incredules par rapport à mes temps de parcours qu’ils constate avec mes dates d’entrées (les gens qui se relayent font le trajet Tanger-Dakar au minimum en 8 jours, j’en suis au quatrieme jour comme conducteur en solo) Il m’arrive même de dépasser les 80 miles à l’heure et nous voici ainsi à l’entrée de Diama, un parc national traversé par une piste de 40KM avec des rainures perpendiculaires à la route, ce qui entraine de grosse vibrations si on dépasse les 20km/h. Une idée me vient alors : « voler » au dessus de ces rainures de 5cm de haut espacées d’une douzaine de cm chacune. Et çà marche : à environ 100 km/h plus de vibrations, juste une glissade constante mais maitrisée et ce au millieux de quelques singes, bovidés à cornes géantes et milliers de flamands roses (et en théorie crocodile, mais on en a vu que sur les panneaux) On arrive donc assez rapidement au premier poste de douane Mauritanienne : « Vous ne voyez pas que c’est l’heure de manger ? » me dit sechement un des trois douaniers à qui j’apporte mon passeport . « Beh oui, mais je voulais juste… » Il m’interrompt : « Ben venez manger alors ! » Le repas étant pret nous mangeons avec les trois douaniers sous la tente, tout en papotant et eux ne parlant pas anglais, je traduis pour Viktor. Viktor qui énormément de mal à manger le riz-gras à la main : Ca fait rire les douaniers qui me demande s’il a jamais mangé à la main. Je réponds seulement chez McDo. Mais c’est un vrai tapis de riz que mon camarade catalan à laisser au fur et à mesure du repas ! Comme on mangeait par terre sous la tente, et qu’il en a en plus pas mal sur lui, il veut se secouer dehors. « Non » disent les douaniers, « Nous sommes musulmans, et pas de gaspillage, donc on recupere cela pour les animaux » et voila mon brave Viktor en train de se faire brosser le pantalon par les trois douaniers. Bon il est temps de quitter nos hotes, sans photos étant donné leur fonction et uniformes qui l’interdisent et en route pour le no-mans land à 3Km avec la vraie frontiere sur le barrage du fleuve Senegal Il y a deux pistes paralleles, je prends la plus basse des deux qui est bien meilleure mais à 100m du barrage…ben elle s’arrete. Difficle de taper 3Km en marche arriere, demi tour impossible et la bonne piste est 5 metres plus haut sur une montagne de sable…. On sort… il y a bien des traces de 4X4 qui sont descendus mais escaladé cela, même à pieds c’est pas aisé. Je regarde la montagne de sable, je regarde Sabine, elle me regarde aussi… On y va !!! Viktor restera dehors au dessus, il appelera les secours en cas de tonneaux, je prendrai une vingtaine de metres d’élan car étant donné le virage à angle droit en prendre plus ne sert à rien. J’ai repéré également du sables plus dur, mieux accrocheurs et c’est parti ! Et çà passe ! Dernier exploit pour Sabine qui apres 6000Km et avoir dépassé une centaine de 4X4 dans le désert franchit un mur presque vertical !! Viktor explose de joie et me dit que j’ai fini la montée avec la roue avant gauche à plus d’un metre du sol avant que Sabine ne bascule et ne laisse la roue arriere droite dans le vide. Reste la douane, « le nid de vipere »(même si j’ai choisi Diama plutôt que Rosso car à Rosso c’est…pire) Là je dois utiliser toute mon experience Centrafricaine. Aussi, on enleve tout ce qui a de la valeur pour laisser un paquet de bonbons sur le tableau de bord. D’abord c’est l’assurance, un type qui m’avait été recommandé reconaisable à sa Peugeot rouge. Je sais qu’il y a moyen d’avoir des « une semaine Sénégal » à 50€ selon ce que j’ai vu sur internet, mais moi je veux une « un mois Sénégal ET Gambie » « 86€ » me dit il. « Laisse tomber on va pas arriver à un accord, nos vues sont trop éloignées, j’en voulais une à 20€ Sénégal only, j’ai dit Gambie alors que je compte pas y aller, juste au cas où» Les prix baisse petit à petit, mon objectif est 50€ et ainsi faire mieux que les routards d’internet puisqu’alors j’aurais le même prix mais avec deux pays et quatre fois la durée. Et j’y arrive, mais l’homme à la Peugeot rouge voit alors mes bonbons mis en evidence : « 40€ et les bonbons » lui dis je ! Et çà passe ! J’explique à viktor ce qui s’est passé avant la police mauritanienne. Je négocie mon droit de sortie (10€)contre mon bidon (vide) de 8 litres d’eau acheté en Espagne à 75 cent apres avoir appris que la femme du policier avait comme métier la collecte du lait de chameaux, mais je recupere en échange une botte de menthe qui sent spécialement bon Mes frais de dédouanement sont ensuite échangé contre mon T-shirt à 2€ de chez primark. Et adieu Mauritanie. Passage du barrage, durant lequel je demande à Viktor de sortir le deuxieme paquet de bonbons et le poser en vue sur le tableau de bord. Son expression faciale est inénarrable : amusé-surpris est encore le terme le plus adéquat ! Je sympatise de suite avec les douaniers sénégalais (j’ai un doctorat en relation sénégalaise je rappelle) ce qui me permet au final de ne pas payer ni frais d’entrée ni pass avant et d’éviter l’escorte (c’est-à-dire que puisque j’ai dit vouloir aller en Gambie, on escorte les gens pour pas qu’il s’arretent en chemin jusqu’en gambie)J’achete juste une carte de GSM local et j’en reçoit une autre en cadeau mais à activer Du coup j’en oublie mon Padawan voyageur Viktor Celui-ci avait beaucoup trop de Dirham marocains et était occupé à les échanger. Un dirham vaut environ 65CFA, le gars en proposait 35. Gloups ! Je refuse pour Viktor et dis ma façon de penser au « changeur » qui me dit que c’est son boulot, je dis « oki, change-lui à 64, 63, même 60, mais pas à 35 ! » Du coup Viktor arrive à un prix plus convenable mais garde ces dirhams pour un change plus officiel . Bon il est temps de partir vers St Louis, finalement je donne les bonbons à mon copain douanier qui se fait du coup assaillir par les enfants. Il me demande encore combien j’ai payé mon assurance et est surpris car depuis janvier celle-ci coute au minimum 55€ et m’explique en riant avoir eu des anglais récemment ayant payé 250€ pour une semaine d’assurance ! Bon ! Pleine route vers Dakar, via St louis pour vite croiser le fils d’Elisa (celle qui nous à héberger à Nantes la semaine passée) mais c’est dans les embouteillages sur 60Km que se finira se voyage avec l’arrivée à Dakar, mes adieux à Viktor et la joie de rencontrer Ndeye Khady, la meilleure amie d’Helene qui m’attendait, presque incrédule (tellement incrédule qu’elle n’avait pas mon jus d’ananas promis depuis deux ans)

Merci donc à Samuel, Ndeye et Jacky de Caen, à Elisa de Nantes, Marie France de Bordeaux, à Odette, Jean et les enfants de Mataro, à Alfa et Merce de mollets, N’deye et sa famille de Granollers, Nico de grenade, Pascal de Casa et la famille de N’deye Khady et tout ceux qui ont participer, acceuilli, accompagné ou nourri cette aventure sans oublier bien sur mes deux co-pilotes Helene et viktor et la valeureuse et courageuse Sabine!

 

"On m'avait dit que c'était impossible, alors je l'ai fait" Michel Roelants, Vainqueur du Paris Dakar 2017



 

Je suis toujours à mbodienne sur la côte, je partage mon temps entre piscine, pêche au crabe, pêche à l épervier ( c est des filets qu on jette dans l eau)thé et flâneries et repas gargantuesques. Nous allons parfois à dakar mais le moins possible tant la circulation est anarchique.

On a un peu réfléchi et finalement on irait bien en Casamance par la route en contournant la Gambie

C est de la piste et il faut croire que ça me manque !

Il y en aurait pour deux jours.

Je ne suis la que depuis quatre jours mais j ai l impression que la belgique et le désert sont loin tant on se marre ici

Bon comme on le constate aisément le wifi est rare, mais no stress tout va bien .

 

Pas de pêche au crabes aujourd'hui ni de (tentatives de) pêche à l épervier car je suis parti aux champs aider un ami cultivateur. Grenade , papaye, choux, oignons poivrons piments salade citron mangues et j en oublie.... Je suis également parti à Joal ville natale de ma douce femme pour y acheter de la viande. Je suis également en train de réviser ma géographie de l Afrique car mercredi je fait un essai en tant que professeur de géographie en classe de troisième secondaire avec 35 élèves.

 

"Tambacounda? mais c'est trop loin ! Tu ne pourras pas y arriver !" a crié ma belle soeur sénégalaise lorsque je lui ai dit que nous partions en Casamance, non pas via la Gambie comme prévu mais en la contournant, un peu comme si on faisait LaHaye - Dunkerque mais sans passer par la Belgique.

On nous a dit qu'en partant à 5h du matin on pouvait y être à 16h...on est arrivé à 15h30 en partant à 10h suite à un raccourci fourni par Lazare, un policier avec qui j'avais sympathisé apres mon premier controle, et qui m'ouvrait grand les barrages dés qu'il me voyait arriver.Ainsi j'ai commencé par de la piste bien poussiereuse sur une quarantaine de kilometres.

Poussiereuse mais assez planes ce qui me permettait de bonne vitesses (120km/h), des glissades pour me prendre pour Colin McRae et donc des nuages de poussieres derriere, ensuite route normale jusqu'à la pause de Kaolak ensuite plein est vers Tambacounda une de ces villes U.H.T. (ultra haute temperature, c'est marqué sur les bouteilles de lait) de l'Afrique.

Et UHT, c'est UHT, la temperature descend rarement sous les 30° la nuit, et ce tout au long de l'année !

J'avais reussi à rouler sans clim et fenêtre fermée jusqu'ici y compris dans le Sahara, ici c'est juste pas possible !

Le site météo a donné 46°...à l'ombre cet aprem ! même en passant sa main dans le vent créé par la vitesse se vent rest chaud !

Bon cela dit, on respire et je supporte mieux un 46° dans le Sahel qu'un 32° en Belgique.

Et pour continuer les comparaisons ayant connu un MOINS 46° , je prefere nettement celui ci !

D'autant qu'on a trouvé une piscine dans notre logement (enfin à coté) qui ressemble comme beaucoup de maison du senegal oriental aux maisons du film Kirikou.

Puis il y a même un wifi ce qui me permet de donner quelques news !

Bon ben demain on reviendra vers la cote vers Cap skirring (qui est ma photo de couverture) pour un des derniers trajets de Sabine avec nous !

 

Pas facile la vie au Sénégal : Hier réveil à 7h pour rejoindre André qui aurait voulu nous héberger durant notre passage en Casamance mais ignorait que nous venions, (sans quoi j’aurais dormi dans sa propriété qui contient tortues et crocodiles) et Pierre un ex-lutteur reconverti en pêcheur pour une balade en pirogue sur le fleuve Casamance et ce jusqu’à l’embouchure où l’on a récupéré Alain et Francis des amis pompiers français venus pêcher, spécialisés en capture de Nouveaux Animaux de Compagnie, avec les anecdotes qui si rapportent avant d’être invité à manger par Gilbert dans son restaurant, où on a commencé à s’empiffrer (enfin surtout Helene) d’huitres avec quelques tilapias (plus d’un par personne) grillés et du riz, suivi de l’entrée de légume frais, puis de zakouskis et enfin des canards avec frites et riz et comme si çà suffisait pas un terrible dessert de salade de fruits avec pamplemousse, melon, mangue et ananas.

le truc est que chaque fois on a plus faim, mais chaque fois ce qui suit est si appétissant et si succulent…ben on trouve encore une petite place

Ensuite on a du faire la sieste pour digérer sur des transat à l’ombre, puis après qu’Helene aie reçu un demi sceau de 10 litres de chaire d’huitres retirées de leur coquilles (la région est remplie d’huitres qui poussent même sur les bateaux) on est reparti en pirogue, tandis que les amis français tentaient de pêcher, en passant par de très belles plages qui se sont découvertes pendant la marée basse.

Ce matin on est parti tous les deux au levé du soleil en marchant sur la plage jusqu’en Guinée-Bissao pis on a encore prolonger de 3km avant de rebrousser chemin car la marée montait et elle pouvait nous obliger par endroit de marcher dans les végétaux piquants.

Au retour j’ai visité l’Hibiscus, complexe hôtelier abandonné dans lequel ma chérie a travaillé six ans durant puis, encore quelques visites de passages et nous revoilou à temps pour l’heure de la sieste !

Demain on part à Ziguinchor pour la deuxième prolongation des papiers de Sabine.

Bref dur dur la vie ici !

Puis sinon ces derniers jours depuis ma derniere connexion, ben on a d’abord fini la traversée du Sénégal, en perdant 15° au passage en revenant vers la mer en salissant fort la voiture de cette terre rouge rendue humide par des camions citernes qui arrosent ou plutôt inondent la piste, puis on a pris nos quartier dans une endroit de rêve à Cap-Skirring où Helene est une légende vivante : Il est impossible de faire 100m ici sans être arrêté par des gens qui nous arrêtent et viennent nous inviter pour un repas !

Et quand je dis 100m, c’est pas au sens figuré ! Parfois c’est 10m, j’en ai même peur pour le démarreur de Sabine ! Du coup on a pris des interminables apéros aussi bien samedi que dimanche à l’ombre des arbres en compagnie d’amis qui se succédaient au fur et à mesure que la nouvelle que « Ndella » était revenue au pays avec son Jokeur (mari en wolof), je me suis aussi essayé à la lutte sénégalaise, variante très populaire ici de la lutte gréco romaine, on a été convié à l’ouverture d’un bar à Cap Skirring, j’ai aidé une amie qui tenait un stand de légumes au marché, je me suis éclaté les genoux en faisant la course avec Helene pour arriver le premier à la chambre (et du coup j’ai perdu la course) j’ai aidé un ami volailler à Mbodiene qui, en panne de poule recevait 500 poussins en prévision de paques en m’en occupant de 150 ainsi qu’en portant 150Kg de grains et j’ai même fait donné le bain à Sabine (qui a une petite chute récurrente de pression du pneu avant gauche) en vue de la vente.

Voilà pour les news, moi qui était venu, entre autre, pour pêcher, ben , je semble maudit ou plutôt porter la poisse, n’ayant rien ramené que des crabes (en pagaille) et des huitres (en pagaille) en trois pêches.

 

Pauvres connexion aujourd'hui. J ai ete ramasser des caramboles. J en ai en pagaille.

Demain match de casa sport avec un public élu meilleurs supporters d Afrique. Il paraît que sa gueule du debut a la fin peu importe le score!

La photo dans l'église où j'étains la bougie que quelqu'un avait oublié d'éteindre est à Joal sur la petite cote, pas en Casamance, mais je ne peut la déplacer.

 

Apres un silence radio du à des connexions inexistantes ou rachitiques nous revoila en Gambie où on passera les trois prochains jours.

On a quitté les tres hautes temperatures pour un climat plus doux (27°).

Vendredi, apres une escale au Cap Vert, c'est le froid de la Belgique qui nous attendra ! La prochaine aventure l'année prochaine avec plus de forets !

 


Finalement, j'ai quand même ramené quelque chose de mon Paris-Dakar : Une "puce de cochon", une genre de tique à la sauce africaine qui a profité de mes sandales pour prendre l'avion avec moi et immigrer illégalement en Europe.

Repérée vendredi, Helene à tenter de la capturer, mais la tête (de la tique, pas d'Helene) était déja trop enfoncée sous mon gros orteil.

N'ayant pas de congé avant, ce n'est que ce matin que nous (Helene, la tique et moi) nous sommes rendus aux urgences d'Eupen, pour leur montrer notre nouvel animal de compagnie qui me faisait de plus en plus boiter.

Là ils ont été chercher un Docteur specialiste de l'Afrique...puis un deuxième. Et ils ont décidé de nous séparer (la tique et moi, pas Helene).

Ils m'ont anesthésié l'orteil (pinaise çà fait mal leur piquouille, j'aurais préféré qu'on m'anesthésie avant de m’anesthésier d'autant qu'ils ont du s'y prendre à deux fois) puis ils ont découper au bistouri mon orteil pour enlever "la bête" et puis l'ont tuée (la tique donc).

Bon je marche un peu skive car pas possible de poser le gros orteil, j'ai bien plus mal qu'avant qu'on m'enleve ma tique, mais apres mes morsures de chiens, moustiques, serpent et hamsters voila un animal en plus à mettre sur ma liste noire du monde animal !

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