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Amazonie

Dernière mise à jour : 24 mars 2021

Suriname Guyane Guyana Brésil Guadeloupe Martinique


Jeudi, je commence mon immersion en Néérlandais.

Ce sera sans doute tout aussi épique que le Paris-Dakar !

Et à propos de Paris j'y serai dés demain soir et profiterai ensuite de mon petit congé pour un peu visiter la France avec celle que j'suis avec.

 

Et nous voila donc reparti via Maubeuge pour rejoindre Paris.

On tombe dans le train SNCF sur Michael, un accompagnateur tres sympa, qui nous place dans le compartiment des accompagnateurs. On échange un peu sur notre métier, ses différences (ils ont de splendides telephones de services) et ses points communs....et comme il y a cinq gares jusque Paris, il me propose de donner le départ du train dans l'une d'elle. Evidemment j'accepte (c'est inimaginable en Belgique) et je me debrouille pas trop mal et je l'assist au controle, qui est beaucoup plus lent qu'en Belgique et je recoit un de ses badges SNCF.

Il me prete même son berret pour qu'Helene nous prenne en photo ! Et comble du comble c'est lui qui me remercie de l'avoir accompagné! Vraiment sympa le français, plus que moi dans mes trains....

Ensuite , arrivé à Paris, ce fut RER (bourré massacre, à un tel point qu'un indigene donnait des coup avec sa poussette dans les jambes d' Helene pour tenter de rentrer) , metro et tram (qu'on a fraudé à l'insu de notre plein gré) et enfin arrivée chez mon ami Thomas que je n'avais plus vu depuis un paquet d'années mais qui est le genre de phénomene avec lequel des années apres, on a l'impression de s'être quitté la veille !

On a rencontré sa tahitienne de femme, bien mangé, bien bu, bien ri.... et nous voila prets au dodo suite à cette journée tres amusante mais fatigante.

Demain on poursuivra la visite de la France avec plus de huit heures de trajet mais on ne manquera pas d'encore faire les pitres !

 

GUADELOUPE ! Beh quoi, j'avais bien dit que je visiterais la France jusqu'à mercredi !

Mais reprenons : ce matin, j'ai quitté mon ami Thomas pour me prendre tram, metro, re metro et re tram....mais ça ne devait pas etre le bon jour :il semblerait qu'il y ait eu un enterrement géant ,tant les parigos avaient l'air triste.

S'en est suivi 8h de vol (avec une vieille voisine gwada qui chantait avec le casque sur les oreilles et un chiant qui gigotait devant nous) vers la Guadeloupe où, j'ai fait la surprise à Miss Marone de reserver un cabriolet pour son bapteme sur le continent américain. (bon juste une cox mais c'est deja ça).

Alors la Guadeloupe, c'est juste Waouh !

Plages de reves (mais pas d'eaux turquoises pour nous vu le ciel gris, mais l'eau est bonne et on s'y est bien marré) paysages de montagnes avec routes ''de karting'' et puis des hôtes...du jamais vu ça en plus de 20 années de ''bourlingage'': acceuillis avec l'apéro puis un deuxieme apéro, suivi d'un resto tres couleur locale qu'ils feront reouvrir pour nous afin qu'on puisse emporter notre plat de volaille et qu'on mangent tous ensembles à la maison un repas pour 10 alors qu'avec nos trois hotes nous n'etions que cinq....le tout arrosé à la Despé et avec test de piments locaux où j'ai fini troisieme (sur cinq donc) en declarant forfait vu mon estomac qui tourne un peu carré (et acide) à cause de l'avion.

Pour la deuxieme fois en deux jours le depart va être dur, mais bon...on a encore de la France à visiter...

 

Debout à 5h ce matin, grace à un papillon géant qui faisait du boucan.

De toute façon il était de l'heure de se lever pour aller à l'aéroport.

Chemin sans embuches, les cheveux au vent dans la nuit gouadeloupéenne, hormis le tuyau de carburant qui fuit un peu sur ma main à la pompe à essence.

Arrivée à l'aéroport, un dispositif suréaliste militaire et policier nous attends...mais ne nous arrête pas. A l'aeroport notre enregistrement déja fait on va au controle avant tout le monde ce qui me donne du temps pour expliquer pourquoi mes mains sentent l'essence.

Sans porte d'embarqiement notifiée sur nos billets on suit les fleches AF660 et on se retrouve, une vieile avocate, Helene Marone et moi devant une porte fermée sans possibilité de retourner sur nos pas !

On patiente et on fini par nous ouvrir pour se retrouver avec une dizaine de personnnes avec casques micro et camera en train de commenter les images qui passent sur les ecrans de la salle d'attente.

Et arrive, entourer d'une nuée de frotte balles, macron qui apparament c'est gourré d'endroits.

bon il passe et puis voila, j'ai un vol à prendre donc je rejoint le (nouveau) bon endroit une fois le troupeau passé.

Et dans cette avion qui me mene à Cayenne, beaucoup pleurent et hurlent contre ''ce petit pd de macron'', ''qui doit subir ce qu'on a vecu''....l'avion est en fait plein de réfugiés d'Irma de St Martin!

Les recits sont terribles et les gens denoncent outre macron et la france, mes medias qui ont raconté tout et n'importe quoi.

Deux belges n'ont comme bagage qu'un slip et un t shirt, une autre en larmes relate les 25 ans perdus en quelqies heures, tandis qu'in pere et ses trois enfants sont juste heureux d'etre vivant....cela aide à comprendre les réfugiés qui fuyent syrie, Liberia ou Palestine où c'est un Irma chaque jour...

Mais bon, nous voila pour la premiere fois de notre vie en AMÉRIQUE DU SUD, à Cayenne plus precisément où Henry, notre hote est venu nous chercher à l'aéroport.

Il nous promene un peu dans sa ville pour nous montrer les bons coins, avant qu'on rentre chez lui, dans le quartier brésilien de la ''capitale'' guyanaise car il doit etudier. On repart donc, et achetons travers de porcs au piment et poulet... au piment pour aller les manger en amoureux sur le front de mer accessible à pieds depuis notre quartier.

On a pas de montre ,donc on reste longtemps, avant de se dire qu'il devait etre environ 27 et qu'a 27 il est temps de rentrer, non sans acheter encore à boire sur le chemin du retour dans le quartier chinois. Et puis retour dans ''petit bresil'' avec toutes les fresques murales à la gloire de Neymar ,ce qui enerve un peu Helene, fan du Barça...

Et voili voila les news, demain on quittera la France pour commencer mon immersion en neerlandais.

Depart hier matin de Cayenne à l'aube. On a aucun mal à se lever à 6h vu le decalage horaire (volontairement) toujours pas assimilé.

On prends un taxico (taxi collectif de huit places qui ne part qu'une fois plein) où on prends les places avant pour profiter de la vue de la jungle guyanaise.

Roméo le conducteur trace dans les longues lignes droites et nous fait profiter de ses cinq clés usb de musique reggae qui conviennent parfaitement au paysage. Quand on ne chante pas, on mange notre sandwich poulet-steack-jambon-salade-oignon-oeufs-piment de presque 80 cm de long acheté la veille dans un resto chinois ou la patronne avait un accent chinois que même les carricatures diraient qu'il est abusif.

Arrivés à Saint Laurent du Maroni, le bout de la Guyane francaise avec deux heure trente d'avance sur mon planning, on se rend à la douane francaise (la Guyane est toujours colonisée), puis c'est en pirogue qu'on traverse le fleuve pour se trouver au SURINAME !

Le bus coute 9 euro et s'arrete partout sur deux cent bornes, aussi des taximan alpaguent les gens pour proposer le trajet pour des prix allant de trente à soixante euros par personne (vingt pour les indigenes). Je leur dit que j'ai le temps et que j'attendrai le bus trois heures, mais un d'eux n'a pas envie d'attendre si longtemps et finalement je paye dix euro, mais a condition qu'il nous enmene à notre logement.

Bon il roule TRES vite (140 quand c'est limité à 50) tres mal (il telephone et envoie des sms, roule a droite au lieu d'à gauche et refuse une deviation pour travaux et emprunte la voie unique...à contresens....et du coup est suivi par d'autres dans un chaos terrible....derriere nous).

Et c'est donc avec quatre heure d'avance que je commence mon immersion en neerlandais sous 34' et un soleil de plomb.

Aujourdhui est prévu le marcher et le repos et aussi kennis maken met de andere persoon van onze huis.


 

Tout va bien au Suriname où on a passé nos premiers jours à ce fondre dans le décor.

En général on se leve vers 6 heure, puis vers 8 heure on part au marcher (le bus coute environ 18 cents) du quel on ramene des fruits pour le petit dejeuner de lendemain (les avocats coutent environ 10cents, les mangues la moitié, bananes goyaves et oranges encore moins) et de quoi diner genre poissons.

Apres cela on rentre, car il fait fort chaud pour l'instant en journée et apres diner...ben on sieste jusqu'à la pluie de 16h.

C'est tres violent la pluie ici mais ça ne dure jamais plus de dix minutes....mais ça réveille.

Puis en general vers 17:30 on ressort pour aller au restaurant tester une foule de trucs (au piment, depuis la Guyane c'est permanent, mais tres bon et pas plus fort qu'une sauce samouraï) que de preference on ramene à la maison, les restos ici etant en general composé de quatre chaises en plastiques parfois accompagnés d'une table.

Sinon le week end ici c'est assez mort, donc vivement Lundi, qu'on fasse autre chose que trouver des serpents, la lessive, jouer au poker ou attraper des noix de coco car les bus qui se succedent à la queueleuleu en semaine sont quasi inexistants...

 

MISS FULLINGTON est notre voisine ici au Suriname, elle dit avoir 69 ans, mais je pense qu'elle a du en oublier quelques uns.

Elle se deplace difficilement, sauf pour fuire quand je propose une partie de cartes.

Elle parle beaucoup (mais en anglais, elle est du Guyana) et est toujours joviale et rit tout le temps.

Je traduis pour elle du néerlandais à l'anglais pour les indigenes et vers le français pour Helene qui commence à comprendre le ''neerlanglais''.

Hier soir, menheer Monko, le chef d'atelier vélo (notre logement fait partie d'une association qui apporte des velos des Pays bas, les restaures et les revends pas cher aux indigenes, et fait de même avec des meubles), nous a proposer d'aller nous montrer le centre ville de Paramaribo, car nous avons le même anniversaire( sauf que lui est de 1944, moi de 1976).

Mister Fullington a sauté sur l'aubaine pour fuir sa femme : il faut dire que si elle amuse tout le monde avec sa joie de vivre, lui, il semble en avoir sa dose et est tres soumis.

Nous voila donc partis avec nos deux anciens vers le centre...bon ils ne savaient en fait pas trop où aller donc on est resté le long de la riviere où il y a un tas de stand de boisson et de boustifailles en (vraiment) tout genres.

Mijnheer Monko m' a dit qu'il prendrait bien sa retraite à 75 ans tandis que Mister fullington (ou plutot sa femme) agé de 79 ans ne prevoit rien.

On est encore resté papoter et tester les boissons et snack locale avant de rentrer car une fois 22h ce quartier sympa devient dangereux.

On s'est vite encore acheter sur place un demi poulet pour moi chez de jeunes chinois qui avaient l'air de haïr leur boulot et un poisson complet pour Helene affiché au resto à 2 euro, mais que le marchand à prévenu qu'en fait ce n'était que 1.20.

Arrivés à la maison on a mangé (pas terrible le poulet) taèdis que Mister Fullington tantait de negocier avec Miss Fullington qui avait deja fermé son appart à clé et n'avait plus trop envie de se relever.

 

Petit repas du soir :1,2kg de bidoche avec frites et mayo pour moi, poissons sauce gombos pimentés et riz pour helene !

Et vive le Suriname !

 

Suriname-News :

Toujours un temps tres chaud ici avec toujours la pluie de 16:04, mais vu ce qui tombe je me demande ce que doit être la saison de pluies (on est en saison seche là et il pleut autant qu'en Centrafrique en saison des pluies). Bon apres le bulletin météo les infos (encore qu'il y a un lien) : Vendredi d'abord, on a tout loupé : j'avais prévu bus numéro 4 et bateau pour aller à la plage mais si le bus 4 coutait comme d'hab moins de vingt cent d'euro, le bateau prévu à 2€ est passé à 35 (puis rabotté à 30€) quand ils ont vu ma tête de touriste avec mes chausettes dans les crocs (oui, je porte des chausettes dans mes crocs sous les tropiques en mémoire d'une certaine tique sénégalaise qui.......voire mes vieux posts de mars sur FB...). ''Parbleu, qu'à cela ne tienne...'' me dis je (je me parle toujours avec un langage soutenu) et on fait, aussi tot dit aussi tot fait, demi tour pour reprendre le bus 4.... Enfin pas tout à fait car à Leonsberg, c'est un bus 4 par heure...et comme on venait de descendre du dit bus, ben on l'a attendu 59 minutes.Ce qui m' a permis d'engueuler (en neerlandais, je suis là pour ça) un indigene qui vient allumer sa clope juste à coté de nous, alors qu'il y a personne à 100m... Bref : on arrive à Para sur le coups de 14h, on mange un bout, boit un milkshake (elle vanille, moi chocolat, chacun ses gouts ) et on va à la piscine puisqu'on a nos affaires de plages avec nous, autant les utiliser (sauf le set de badminton qui ne sert à rien).....maiiiiiis la piscine ferme à 15h. Et donc il est trop tard ! ''Diantre'' me dis je ! Et nous repartons vers la maison, non sans voir que ma boulangerie (les boulangeries ici ouvrent de 16 à 22h c'est top pour les hindous qui sont en jet lag, moins pour nous) est fermée exceptionellement. Du coup il est 16h04 et là premier truc prévu qu'on réussi de la journée c'est la mega drache apocalyptique (ici ils appellent cela ''kleine regene''). Bon on s'abrite (ce qui est assez idiot vu nos efforts déployés toute la journée pour etre mouillés) et cinq minutes apres on finit les 300m qui restent.

Le lendemain : j'ai prévu le zoo. Chouette petit zoo sympa ( et ouvert) spécialisé dans les animaux locaux : Anaconda, jaguar, tapir, toucan perroquet caiman etc etc et ce zoo a aussi une partie ''exotique'' où l'on peut observer des animaux de contrées lointaines tels que pigeons, poules, lapins et même chevres (vivantes Johnny ). Sur le coup de midi on arrete d'etre zoophiles (zoophile = ceux qui aime les zoo) et on va....à la piscine. Comme mon joli visage porte encore les stigmates d'une piscine kényane visitée sans creme solaires il y a douze ans, je fais bien attention de tourner le dos au soleil ( de dos, de midi et à l’équateur, les puristes de la géographie apprécieront....) mais chacun sait que Michel est têtu et je me prends donc quand même un petit coup de soleil dans la face....(et c'est pas ironique il est vraiment leger) Par contre celui dans le dos-cou-epaules est immense et fait une centaine de petites cloque, et donc, bien que ce soit pas aussi douloureux que ce qu'on dit, me voila torse nu quasi non-stop depuis samedi à la plus grande joie de Miss Fullington...


''Celui là, il faut que tu en parles dans tes comptes rendus'' m'a dit Helene en desserant à peine les dents et en se cramponnant à ma main et me ruinant carpe et metacarpe, dans ce mini-bus roulant parfois à 155km-h dans la nuit humide vers la république du Guyana. Et je ne peu pas lui donner tort car, si ici tout le monde roule en textant, lui, il leve rarement les yeux du gsm hormis pour corriger sur le gong une trajectoire perdue. Et apres trois heures ainsi nous sommes parvenus -étonnament- sains et saufs à la riviere qui separe les deux pays (la meuse, l'escaut et la semois reunis à coté ne sont que petit ru). Passage en pirogue(quasi un hors board, bonjour la trempette du coup) pour eviter la douane surinamienne qui dure une vingtaine de minutes, puis Mr Fullington, Helene et moi posons le pieds au Guyana. fullington n'a quasi pas dit un mot depuis le depart, comme si ça femme était là, mais bon vu la facon de conduire aucun des 9 passagers ne parlait beaucoup....Passage en douane du Guyana : trop facile....en meme temps le gars des passeports est plus préoccupé par sa tartine...temps mieux car pour ce pays, le passeport d'Helene necessitait un visa à 60€.... Cela fait on monte ,Mr Fullington, Helene et moi dans un taxi. C'est un taxi-co, il ne part que quand il a quatre passagers. Pour la premiere fois on entend Mr Fullington interpeller le conducteur qui attends hors du vehicule et lui dire que ''nous'' payerons la place du quatrieme et qu'on y aille. Ca nous arrange pas mais il semble tres impatient depuis qu'on est rentré dans son pays. Apres (encore) deux bonnes heures de routes nous y voila. Mr Fullington nous fais deposer devant un hotel, et part aussi tot en nous disant qu'il part voir sa famille et que rendez vous lundi, au revoir. On va voir c'est vrai que l'hotel est pas mal, mais à 68 euro la nuit par personnes, pour trois nuit, ben meme à Moscou l'année prochaine je vise moins cher. Bon notre cher Igmar (en fait on ne connait pas le prénom de Mr Fullington, mais il rapelle Igmar, un gars ultra dominé par sa femme dans une pub suedoise pour Krisprolls) est parti, donc on prends la route vers un hotel que j'avis vu ''au cas où'' pour 20euro environ les trois nuits. Bon ! L'hotel est parfait pour les romans où il faut mettre l'aventurier dans ''un hotel miteux en amerique du sud'' : La clim qui marche parfois, des couloirs envahis par les residents permanents venus du Venezuela et de Colombie, avec bruits, odeurs de ''cuisines'' dans les chambres non équipées pour, rampe d'escaliers présentant les stigmates de bagarres, prostituées qu'on se demande qui peut bien....enfin soit, cuisine où TOUT est sale : celui qui veut une assiette en lave vite une....ou pas, fourmis, souris bref ''un hotel miteux perdu en amérique du sud''. Mais bon on a que 3 jours ici et on compte surtout visiter Georgetown....

 

On a perdu la trace de Mister Fullington depuis trois jours. On devait faire du co-taxi avec lui pour reetourner au Suriname. Va falloir qu'on se débrouille comme des grands.


 

On a toujours perdu Mr fullington mais Michel a trouvé un moyen de locomotion jusqu'à la pirogue au moins. Helene.


 

GEORGETOWN OMG! A 90% ca pue ici. Les dix pour cents restants ça pue fort ! Faut dire que les egouts sont apparents, et quand je dis apparents....On ne visite la ville que la journée, à l'hotel (ou d'habitude les gens enjolivent les choses) on nous a déconseillé fortement de sortir le soir, et de cacher les sous dans les porte-nichons (je n'en ai pas mais Helene oui). Et meme en journée il y a un max de sdf qui dorment en épi touuuut le long des rues, puis à 17h les grilles des magasins se ferment toutes précipitament, quasiment à l'unisson et les maisons en font de meme. Bref trois jours tres speciaux dans la capitale de la Guyanne britannique, ce qui ne nous a pas empecher de trouver des chouettes coins quand même...mais en journée. Le soir on entends nos latinos s'engueuler bruyament, se reconcilier bruyament, manger bruyament, telephoner bruyament ....mais heureusement apres avoir squattés les couloirs toute la journée, ils sortent s'engueuler en ville. C'est donc tres content que nous rentrons vers le suriname cette nuit : rendez vous à 2h avec le taxi collectif qui vient aux domiciles pour eviter les agressions. Il vient avec quarante minute de retard, continue pendant cinquante minutes sa prise de client, la derniere etant...la voisine de l'hotel où on dort (dans le genre on aurait bien dormi deux heures de plus...y a pas mieux). Je m'endort la tete sur les genoux d'Helene dans la voiture, un genre de nissan cube à 7 places : tres moches mais tres confortable et elle me reveille pour un controle de police. Y a un probleme avec nos passeports : ils sont pas tamponnés ! Nous sommes des migrants clandestins ! En meme temps on ne demande pas mieux que de partir et d'ailleurs, c'est ce qu'on est en train de faire. Ils appellent un gradé qui nous menace de nous enmener au poste ! Ah ! Enfin ! Le gradé n'a jamais du lire mes aventures en Centrafrique ! J'adoooore ce genre de menaces ! Et donc je prends mes affaires pour me faire embarquer. Un peu surpris de tant de coopération, il vérifie une derniere fois nos passeport par aquis de conscience et là, ca va, c'est bon ! (Je l'ai dit, j'adore ces crises d'autorité dans des pays corruptibles). On fini la route jusqu'à la riviere où on trouve la douane du Guyana. Ils tiquent eux aussi sur le fait que officiellemnt on ne soient pas enregistrés. Ils calculent pour voir qui ne nous a pas enregistrés. Et c'est celui qui calcule le responsable ! ''Mais but alors ! C'était you !'' lui dit Helene. ''C'est lui, je l'y reconnais ! Le gars à la tartine !'' Le gars admet son erreur en riant et nous laisse quitter le Guyana et rentrer illégalement au Suriname et apres trois heure de route nous revoila avec même une connexion pour -enfin- donner des news !

Pour les fans de Fullington, on l'a retrouvé. Ou plutot il s'est retrouvé tout seul...

 

Retour au Suriname

Aujourd'hui on est parti dans la jungle car il y a une plage de sable blanc qui donne sur une riviere où vivent Piranhas, caimans et Anacondas. Savoir qu'on nage potentiellement avec toutes ces bestioles ne manque pas de piquant (ou plutot de mordant) d'autant que dans l'eau je crains les serpents, mais de ce que je sais ils ont encore plus peur de nous. L'avantage, une splendide plage d'eau douce pour nous tout seul ou presque (juste deux autres personnes) bon j'ai gardé un oeil ouvert, mais finalement la pire bete rencontrées fut une mouche imperméable tres chiante.... Bon demain c'est en mer qu'on a des bestioles à voir....Bonne nuit ou bonne journée c'est selon.


 

D'abord merci pour les messages à l'occasion du tiers de ma vie. Pour mon annif, on a été voir des dauphins comme des touristes en sandalettes et chausettes. Y avait deux couples de hollandais en sandalettes et nous sur le bateau. C'etait sympa, mais par rapport à Israel, on ne pouvait pas nager avec les dauphins. Apres on a partagé le taxi, du coup on a payer que 3€ chacuns (au lieu des 0,18 habituels) mais les hollandais en sandalettes étaient vachement contents du prix. L'avantage est qu'on a pu voir pour la premiere fois un compteur de taxi au Suriname. Bon c'est chouette les dauphins, mais c'est le coté beauf touristique auquel je suis peu habitué.

On est un peu triste de bientot quitter le Suriname et de voir les gens ppur la derniere fois. Puis, même si on a encore des pays à voir, le fait que ce soit un aller retour par les mêmes routes plutot que ''le tour de'' sans repasser aux mêmes endroits, donne l'impression d'être sur le retour depuis Georgetown, alors qu'habituellement cette impression n'arrive que le matin où il faut prendre la route du dernier aéroport. Heureusement TOUS les prochains voyages sont prévus soit en ''tour de'' soit aller en avion, ligne droite et retour en avion.

Voila encore merci pour mon annif

 

Et voila, (quasi) adieu Suriname !

demain matin tôt on prendra la route pour la Guyane française.

Les leckies (des terribles burger), les kipworst (saucisses de poulets qu'on mange sur le pouce tres pimentés) les cocos, les mangues, les avocats et les poissons vont surement nous manquer....mais le Suriname tout entier aussi, tant les gens ici sont gentils, faciles à vivre et tolerants d'une communauté à l'autre. Ce pays gagnerait à être connu. Hormis les chiens et les tres mauvais conducteurs, ce n'est que bonheur et sourire ici...et pour pas cher.

bon ben les bagages sont prets, on en a de trop comme d'habitude, on a deja été dire au revoir à notre aimable voisine Valerie et sa Maman polynesienne (On a commencé chez une polynèsienne à Paris, on continue à Para) qui nous a comblé de souvenirs (et de sourires). On a aussi refiler huile, vinaigre et insecticide à Mr Fullington, qui est parti demander à sa femme s'il pouvait les accepter et puis nous voila pret pour le cours dodo, avant une longue route demain (Taxi, Mini bus, pirogue, re-bus et puis location d'un Off-Roader pour rejoindre notre logement guyanais dans la jungle...)

 

C'est sur des reprise de Phil Collins version reggae que nous avons fais le trajet de Para, la capitale surinamienne à Albina, ville frontiere.

Notre 7 places était surchargé par une passagere marchande de legumes qui faisait le trajet pour vendre sa marchandise à Albina.

bon comme d'hab on s'est fait arrêté pour un controle, mais je suis le seul des sept à avoir été controlé, vu ma couleur de peau, soit la situation inverses de ce qui se passe en Belgique habituellement.

on a ensuite été à la douane surinamienne où on a croisé un français qui commencait le meme voyage que celui qu'on termine....mais à vélo.

Apres la douane, pirogue et adieu le Suriname....ah ben non, le piroguier recoit un appel pour prendre une troisieme passagere, aux endroits ''sans douane''.

Cela fait, traversée pour du bon cette fois du Maroni, douane francaise qui en a rien à kicker et nous laisse passer sans verifier certains documents obligatoires et puis trois heures de taxi, avec le plus sympa des conducteurs de ce trip, jusqu'a Matoury où on recupere notre 4x4 (un Duster) pour entamer la piste, non sans avoir acheté 5 pains au chocolat pour moi et 5 croissants pour Helene Marone (bon, j'ai mangé deux de ses croissants, mais ca faisait un mois que j'avais plus vu une boulangerie dans le sens franco-belge ) Comme on a du temps à perdre on s'arrete à une magnifique plage avec sable et rochers lisses par ci par là, palmiers, manguiers, eau de mer à 35°à vue de nez et celle ci est entierement deserte (oui, je sais : photos. Mais je ne peux toujours pas poster celles de l'appareil photo). Du coup on a meme trouvé -enfin- le temps de jouer au badminton. Puis reprise de la piste jusqu'à chez Olivier et Florence nos hotes qui ont vecu au Tchad, avant de faire un tour de l'Atlantique à la voile et de rester en Guyane : Cette propriété est un reve ! Notre chalet (unique) est magnifique, la nature du jardin aussi et la piscine est juste un extra tres agreable et ,papaye sur le gateau, mon lit (en bambou) n'a pas de barre aux pieds, ce qui m'évitera de surélever le matelas avec des noix de cocos comme je l'ai fait durant un mois au Suriname !


 

BRESIL

Mon pays rêvé depuis qu'enfant je suivais les exploits d'Ayrton Senna, Nelson Piquet, Mauricio Gugelmin et Emerson Fittipaldi en Formule 1 (Indycar pour Fitti, je ne suis pas si vieux).

Je supportais meme leur équipe nationale à une époque où personne ne les supportait en dehors de leur frontieres soit avant 94.

C'était donc évident pour nous d'y passer la journée d'hier.

Bon Rio, San Paulo et Manaus attendront encore ma visite car du coté de l'Amazonie où on se trouve, c'est Oyapoque, petite ville face à la Guyane fréquentée que par contrebandiers et orpailleurs où on ne se rend qu'en pirogue (enfin sauf si on veut rentrer legalement)

Et donc nous avons effectué les 176km de route sinueuses dans la jungle qui separent notre petit paradis du Bresil, soit deux heures à peu pres (en attaquant car c'est une auto de location) de route desertes super chouettes.

Ensuite pirogue (on est des pros de la pirogue depuis un mois) pour eviter la douane et arrivée au Bresil, plus de trente ans apres l'avoir rêvé.

On change l'argent pour la journée, et comme l'argent n'a pas d'odeur, on se demande ce qui sent si bon.... Tout le long de la berge ce sont des restos qui font des grillades !

Je prend un coeur de boeuf complet et Helene Marone un poisson (elle est pas senegalaise pour rien) qui prend toute son assiette.

Bon comme les assiettes sont pleines, on recoit les accompagnement dans un autre. Les accompagnements c'est d'office : une assiette complete de riz, dessus y a des spaghetti, encore dessus y a du chou rapé sur un tiers et les deux autres tiers une sauce aux haricots. On arrose le tout de Guarana car en vacances, on ne regarde pas à la depense (facture de 3€ tout de même) puis on a été se balader dans la ville beaucoup plus sympa et tres vivante.

On y rencontre ainsi Georgina et Cristofer deux barcelonais encore plus fous que nous : Ils voyagent en tandem avec une remorque pour le chien depuis des mois et se rendent à Ushuaïa.

Au retour, dans la deeniere pirogue de notre voyage je me suis rendu comte avoir oublié mes lunettes solaires au Bresil.

C'est important pour moi mes lunettes solaires depuis mon opération.

Pour les recuperer, je commence donc à planifier un tour du Bresil (en avion TAM) pour dans quelques années....


 

Apres le Bresil : la Martinique ! Mais en version express : Apres deux heures d'avion, juste devant deux commeres espagnoles bien décidées à ce que l'ensemble de l'avion les entendent et qui entourent au millieu d'elles une petite ibere de trois ans qui adore secouer mon siege, nous arrivons vers midi en Martinique. J'ai réservé une Kia pour les quelques heures passées sur l'ile, afin d'aller voir la plus belle plage de l'ile à une trentaine de km...mais en Martinique, plus que n'importe où aux Antilles, les gens ont le temps : La loueuse de l'aeroport est au telephone à raconter sa vie et quand elle finit sa conversation, elle vient au comptoir, toujours assise sur sa chaise de bureau à roulettes avec un pieds sur une autre chaise à roulettes. Elle a mal au pied dit elle. Bien, on fait les papiers, elle appelle la navette...qui mettra un quart d'heure à arriver... La navette se gare...et attends.... On ètait les seuls clients pourtant ! On pose la question au conducteur : il attends quelqu'un. Arrive ce quelqu'un : C'est notre loueuse infirme (qui soit dit en passant à l'air guérie) On prends encore cinq minutes pour faire les 600 metres qui menent au parking....de la loueuse et enfin on arrive au parking. On recupere la Kia et on file vers l'Anse Dufour, plage la plus réputée....enfin file c'est beaucoup dire : En Martinique quand c'est limité à 70, ça roule à 45....mais on arrive à notre plage : une jolie crique, avec palmiers et sable fin mais au moins 30 personnes. Ca nous change des plages desertes de Guyane. Ce qui nous change aussi c'est la fraicheur de l'eau ,28 degrés à tout casser, et la transparence de l'eau. Même quand je n'ai pas pieds,je vois le fond de l'eau distinctement. Bon remonte apres ce dernier barbotage et....on ramene deja la voiture à l'aeroport, une heure trente avant le decollage. Comme nos bagages sont deja enregistrés dans le premier avion, on passe en vitesse manger chez BK car c'est pas bon la bouffe d'air france et une heure avant le decollage on rentre repus dans l'aeroport lui meme lorsqu'une annonce retentit : ''Passager Michel Roelants et Helene Marone veuillez embarquer de toute urgence à la porte six !'' HEIN?!? J'ai pourtant effectué le décalage horaire! Bon ! on court au controle de passeport, Helene tend son billet et son passeport, moi juste mon passeport car....je retrouve plus mon billet !!! Je fouille tout (en meme temps j'ai pas grand chose, lors des escales je laisse le gros des affaires dans les méandres de l'aeroport) et ben non, j'ai paumé mon billet d'avion. Je cours (encore) au bureau d'Air france, grille la file tout en m'excusant aupres des indigenes qui attendent leur tour et recoit apres d'interminables secondes un duplicata. Je dis à la dame d'Air france defaire attendre mon avion et cours vers le controle, cours vers le scan (qui bien sùr sonne) puis cours vers la porte 6, où un stewart nous attendait. On prend place juste devant deux....comeres espagnoles. L'avion decolle avec 25 minutes d'avance : comme il etait rempli (a part nous deux) ils ont decidé d'avancer l'heure . Comme l'avion n'est vraiment pas full je decide de construire une cabane : y a assez de couvertures et de fils de casques audios inutilisés pour mon projet, mais à peine les premiers murs construits,Helene me fait remarquer que ma czbane ne semble faire l'unanimité aupres des gens qui nous ont attendus une petite demi-heure, hotesses comprise. Mon talent d'architecte clairement incompris, je tente de somnoler, jusqu'à Paris mais sans grand succes. La on prend les TEC jusqu'a Paris-Nord ou Helene à rendez vous avec Vanessa sa soeur de coeur avec qui on prend café (au lait, c'est important de le preciser car le lait est facturé malgré les 3 euros du café taille expresso) Ensuite train jusqu'a Maubeuge où Helene et moi nous nous entrainons à dormir dans des couchettes de train. Puis enfin Merco jusqu'à Welkenraedt où nous revoili revoilou.



 

Voila, ainsi se termine cette immersion de neerlandais, on est fatigués, triste que c'est fini, heureux que tout se soit bien passé, suite des aventures l'année prochaine où on se taille plus à l'est, avec plus d'éléphants et encore plus de plage.

C'était Michel et Helene ''En immersion dans la jungle''






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